Echanges, n° 246 (octobre 2000), p. 14


HUMEUR...

 

Je reste confondu par la « pauvreté » des échanges (avec un é minuscule !) au sein de la communauté protestante en général, alors que la plupart des entreprises et donc l’ensemble des salariés travaillent en flux « tendu », d’où l’usage intensif du téléphone, du fax et d’Internet. En d’autres termes, une réponse à une question doit d’être « instantanée », au plus tard dans la journée... dans la « com » aussi le flux est tendu ! A penser que le paroissien ne fait pas la différence entre les différents acteurs, d’autant que l’ERF est aussi une entreprise. Si j’écris cela, c’est que je constate que cela ne s’améliore en rien. Un petit bilan sur des questions « urgentes » :
- deux messages électroniques à la Fédération sans réponse depuis...plus d’un an !
- deux messages électroniques (à une paroisse et à une œuvre dans la région) sans réponse - depuis 3 semaines !

Je passe sur les coups de téléphone butant sur des répondeurs dont je me demande s’ils enregistrent... Et je suis sûr que chacun des « réceptionnistes » à de bonnes excuses qui, à y regarder de plus près, sont souvent bien moins bonnes. Quant à moi, je me demande si je n'aurais pas aussi de bonnes excuses quand un trésorier sollicitera un chèque !

Un exemple concret : plusieurs associations scientifiques, pour n’avoir pas su gérer leur « com », sont en liquidation ou en difficulté financière, les membres ne renouvelant pas leurs cotisations. Attention, si les cotisants ou les cotisations chutent ou stagnent... il y a problème sous roche (sur le sable cela se serait déjà écroulé !).

Christian de Mittelwihr

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