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  • Le peuple français avance avec
                la Charrue avant les bœufs
    depuis 50 ans…               

    Ce qui signifie que nous faisons les choses dans le mauvais ordre, c’est-à-dire à l'envers, avec une insistance erronée ou en confondant cause et effet ; plus simplement ne pas faire comme il faudrait !

    Les seuls, et lanceurs d’alertes, sont les scientifiques spécialistes des changements écologiques, commencés par les facteurs climatiques, qui aujourd’hui se traduisent par des modifications de plus en plus drastiques, parfois catastrophiques, de nos conditions de vie, de plus en plus au quotidien.
    Alors quand tous les citoyens riches et pauvres, c’est-à-dire le peuple français, accepteront de regarder les causes et comment les gérer pour les supprimer, non pas les réduire, car il est déjà trop tard. Depuis des décennies, le but était de réduire les effets des catastrophes en oubliant que ne pas supprimer les causes est une course en avant perdue d’avance [1] , mais les Don Quichotte sont nombreux, surtout parmi nos maires [2], qui entraînent leurs habitants dans la catastrophe.
    C’est qu’aujourd’hui nous vivons dans l’instant, on verra demain, une couardise qui rendra la vie impossible aux enfants. Or, notre quotidien rappelle à tous les instants que demain nous et nos enfants et plus nos petits-enfants vivront moins bien, ou pire tenteront de survivre.
    Les (bons) scientifiques ne font pas de politique et leurs résultats sur notre avenir sont sans appel… catastrophiques, nous n’avons que trop attendu. Or (re)mettre les bœufs devant la charrue est une nécessité qui oblige à revoir l’ensemble de nos « dogmes » qui sont d’un autre siècle [3] , et que c’est dur de devoir se confronter à la réalité, à notre totale responsabilité, à notre avenir et pire à faire celui de nos enfants : ce sont les boomers [4] , devenus hors temps à venir, un frein, presque une menace pour les descendants.

    Malheureusement il n’y a pas que le changement écologique, mais nous devons aussi faire face en même temps au surendettement de la France, un cumul qui rend encore plus difficile de changer les bœufs de place !  Et plus nous attendons et plus le peuple s’appauvrit en devant faire face aux catastrophes qui ne sont plus ponctuelles, mais devenues structurelles. Donc ne plus s’étonner que nos maisons brûlent, fendent, s’écroulent, ou emportées par des tornades, que nos forêts et nos récoltes diminuent ou disparaissent, que notre pouvoir d’achat baisse d’autant plus rapidement, avec la fin des subventions, voire des assurances, que la solidarité s’arrête faute de moyens, etc.

    Nous pouvons attendre, mais ne pas nous étonner des conséquences seront d’autant plus drastiques et moins nous aurons les moyens d’y faire face. N’oublions pas une loi de la Nature, les pauvres et faibles sont toujours les premiers touchés quoique nous fassions.

    À suivre…

    Christian de Mittelwihr



    Notes :

    [1] Le plus bel exemple est l’augmentation du niveau de la mer : quoique nous fassions les océanographes savent que c’est une bataille perdue d’avance : on ne se bat pas contre les forces de la « Nature », sauf à dépenser inutilement des moyens bien plus utiles pour assurer le repli. Nous (les scientifiques) savent que le milieu montagnard est entrain de faire face à ce même problème : quand la montagne s’écroule, seule solution est de fuir avant ! Dans tous les cas, c’est la destruction qui est le résultat.

    [2] Citons ce maire du littoral atlantique qui, se battant contre l’érosion marine, a publié un décret municipal interdisant au niveau de la mer de s’élever !

    [3] …et on peut citer les droits de l’Homme, les avantages acquis, bien des passages de la Bible, les religions, les syndicats, les économistes, les politiques…

    [4]  Boomer - Définition initiale : Le terme « boomer » désigne originellement une personne née pendant le baby-boom, c’est-à-dire une génération née entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le milieu des années 1960 (environ 1946–1964).
    Évolution du sens : Aujourd’hui, « boomer » renvoie souvent à une attitude ou à un état d’esprit jugé démodé ou peu en phase avec les réalités actuelles (par exemple sur le numérique ou les enjeux modernes). Il peut aussi désigner, de façon péjorative, une personne plus âgée, mais surtout une personne perçue comme résistante au changement. Une foule de Français !


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    Blogade 30 - Mise en ligne le  7 septembre 2025