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  • Apprendre ou débattre, il faut choisir…
    ... d'apprendre avant de débattre.


    Les tant prisés réseaux sociaux sont adulés, souhaités recherchés, à chacun son hashtag (alias #). Il marque l’envie, le besoin, la nécessité de chacun de participer, de donner son avis, de vilipender, de rejeter, de prôner le changement… Combien d’émission de radio et de télévision proposent de poursuivre le débat avec un # où chacun peut s’exprimer.

    Et pourtant, aucun de ces fervents participants ne se pose une simple question de ce que vaut son avis rapporté à la société entière. Mais chacun veut débattre en donnant son avis… considérant que sa participation est nécessaire, indispensable, judicieuse.

    Alors à revenir aux définitions d’après ATILF
    Débattre c’est : discuter avec vivacité et chaleur en examinant les aspects contradictoires d'une question, d'une affaire, etc. or beaucoup le prennent comme avoir des discussions très vives avec quelqu'un, se quereller. Si on se porte vers les « gilets-jaunes » et certains syndicats, cela devient vite politique, donc avec partialité en opposition avec… le Président. Dans la deuxième définition, le débat n’existe pas sinon qu’il est stérile, donc sans solution, cela n’est que la conséquence dans un contexte sociétal d’une ignorance, voire du refus d’admettre, de comprendre, d’apprendre les tenants et aboutissants engendrant une indispensable évolution, donc un changement.

    Dans le premier cas, le débat ne peut se faire qu’entre personnes ayant une excellente connaissance de la question ou affaire à débattre, au mieux que chacune a appris tous les tenants et aboutissants avant le débat.

    Or, les spécialistes scientifiques sont au moins en cette période troublée soumis non au questionnement ou à la transmission de la connaissance mais au débat face à des interlocuteurs qui n’ont aucune connaissance sur la question à débattre, mais ne se considèrent pas moins compétents ; certains d’entre eux sont des scientifiques débattant d’une question qui est de leur incompétence. Ainsi, la confrontation finit au détriment de la société qui écoute celui qui dit ce qu’elle veut entendre et pas celui qu’il faudrait écouter et suivre.

    C’est bien cette tendance au refus de devoir ou de ne pas vouloir évoluer qui est entrain de condamner l’espèce humaine que beaucoup appelle à tort l’humanité qui n’existe pas.

    Le sars-cov2 (alias covid-19) n’est qu’une conséquence de notre action dans le dérèglement des écosystèmes. De telles actions sont connues depuis des millions d’années quand une espèces est en surpopulation dans son milieu, mais là aussi nombre d’incompétents ont écrit des livres confondant le plus souvent environnement (ou écologie politique) avec la science nommée écologie. Chacun assaisonnant à la sauce qui lui convient le mieux et à ses lecteurs ou auditeurs une salade qui sera de toute façon indigeste et probablement à la longue mortelle. Tous ont des décennies de retard sur la connaissance de ces problèmes pourtant bien connus des spécialistes et... pas forcement de tous les scientifiques !

    En suggestion, deux lectures… parmi beaucoup d’autres :
    Emig C. C. 2010. De la renommée à l’oubli : l’effet baudruche. Nouveaux eCrits scientifiques, NeCs_01-2010, p. 1-8.
    Emig C. C., 2019. Une église verte...  labélisée. Nouveaux eCrits scientifiques, NeCs_02-2019, p. 1-7.

    Christian de Mittelwihr


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    Blogade 14 - Mise en ligne le  12 juillet 2020

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