Comme souvent, c'est une question de définition. Qu'est-ce qu'une voiture-ventouse de nos jours ? Une voiture dont le propriétaire marche à pied ou prend le bus !
    Et pourtant, ces voitures gênent. Elles gênent les automobilistes qui cherchent une place, la municipalité parce qu'elles occupent la voie publique (les autres voitures aussi !), les commerçants car leurs clients ne peuvent s'arrêter devant le magasin. Voilà de bonnes raisons pour installer des horodateurs, mais sans apporter de solution, sinon de rançonner tous ceux qui garent sur la voie publique, surtout dans les zones résidentielles, même proches du centre-ville, où pourtant 8, 9, voire 10 voitures sur 10 garées dans une rue appartiennent à des résidents. Mais, attention si vous stationnez hors de votre rue ou de l'avoisinante, vous n'êtes plus résident et là, c'est l'horreur-dateur qui avale vos euros. Allez à la poste du 7e pour déposer un paquet, au bureau de la mairie au St-Georges, à la Trésorerie de la Corderie, à votre agence bancaire : gling-glang dans la caisse. Et pourtant, vous n'êtes jamais entré dans le périmètre du vrai centre-ville. Alors, certes, il vaut mieux laisser sa ventouse en place pour ne pas la perdre (la place !) : tout y encourage à commencer par son porte-monnaie. Et c'est encore ce dernier qui parle quand on vous propose de mettre la ventouse à l'abri - 20 Euros par mois dans votre rue, 95 Euros au parking.

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