Bulletin trimestriel de l'Association de Défense des Intérêts du 7e Arrondissement,
n° 12 (janvier 2007), p. 6.

 

Et en plus il y a les deux roues... à pédales et à moteur. 

   Entre transport en commun ou voiture, quel choix possible ...


    Plusieurs lignes de trams, des autobus toutes les 5-7 minutes, un réseau bien pensé et en extension, le ticket à 1,05 Euros, avec des dessertes de toute la proche banlieue et au-delà par TER, de grands parkings gratuits à l’entrée de la ville et dans les banlieues, un centre-ville piétonnier... c’est ce que propose une ville à la pointe du développement industriel et universitaire depuis plus d’un siècle. C’est Grenoble, une agglomération de plus de 500 000 habitants. Et pourtant, les embouteillages sont quotidiens, le trafic difficile, les parkings payants du centre-ville pleins.
    Alors où est l’erreur ? Pour aller d’un coin de Grenoble ou de la banlieue à l’opposé, il faut 1h à 1h30 avec les transports en commun, avec souvent 1 à 2 changements, et 15-20 minutes avec sa voiture. Là où avant on habitait près de son lieu de travail pour réduire les trajets ou y aller à pied, les remaniements constants (déplacement des entreprises, changements d’emploi, écoles-collègeslycées et crèches et autres gardes des enfants, chômage...) ont rendu nécessaire l’usage de la voiture, car aucun transport en commun ne peut se substituer ni aux étapes avant et après le travail, ni faire un trajet donné dans un temps proche de celui de sa voiture. Ainsi donc, même un réseau bien pensé ne peux permettre l’abandon de l’usage quotidien de la voiture en ville.
    Le dilemme de nos élus marseillais n’est pas plus aisé à résoudre, ce qui ne les empêche pas de pérorer à chaque réunion à coup de « yaqua ». Il faut d’abord de la concertation basée sur une parfaite connaissance des déplacements intramuros des marseillais.
   Restons dans notre arrondissement, pour aller d’un coin à l’autre du 7e – à titre d’exemple de ND de la Garde à Malmousque - : à 8h15, il faut 10 minutes maximum en voiture, 25 minutes à pied, et beaucoup plus en autobus ! Et dans les deux derniers cas, votre voiture est une voiture-ventouse. Et si en plus, il y a des horodateurs dans votre rue, il faut choisir entre payer la place de stationnement + le bus ou prendre sa voiture.
   Pas de doute, il faut beaucoup d’humilité et de concertation pour aborder le problème des déplacements/stationnement dans notre métropole, tout comme sa propreté, quant à les résoudre ?

Christian de Mittelwihr

 

dans ce " Bulletin " ... mon  article suivant  ou  précédent