Bulletin trimestriel de l'Association de Défense des Intérêts du 7e Arrondissement,
n° 10 (octobre 2005), p. 3.
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Avec le nettoyage sélectif dans le 7e arrondissement de Marseille... |
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Il a des rues où le cantonnier séjourne, balaie, où il y a un bar pour boire un café, où l'eau coule, coule, où passe la moto-crottes... et puis, il y a des rues typiques, que le cantonnier évite, néglige, peut-être même qu'il connaît pas, où ordures et crottes de chien font un tapis malodorant, régulièrement arrosées par la pisse animale (il y a aussi des chats) : ce sont ces rues odorantes que découvrent les touristes, souvent asiatiques ou « anglo-et-saxons », en se promenant entre St-Victor et ND de la Garde. Le seul risque est la glissade sur des restes canins, des détritus tombés de la benne de ramassage, car les indigènes sont bons enfants et accueillants. Tout y est marseillaisement local ! Et bien sûr les trottoirs défoncés, les façades décrépies, les volets centenaires, et c'est aussi une impasse pour les voitures, car seul un escalier permet de monter dans la colline, une classique dans le 7e... C'est quand-même malheureux de ne pouvoir faire passer le « petit train » dans un coin aussi mémorable, photogénique et olfactif. On pourrait peut-être prévoir un arrêt de 5 minutes dans la rue des Lices, car... ce pittoresque site marseillais est au coin de cette rue. Pourquoi ne pas poser un de ces panneaux-stèle au coin de cette ruelle, comme dans d'autres lieux mythiques de Marseille. Elle n'est, certes, point unique dans le 7e arrondissement, et de loin car la plupart des ruelles et rues sont ainsi, mais elle est dans la « zone touristique et architecturalement protégée de Marseille» et, pourtant, ignorer des politiques (pas de quelques touristes curieux de rencontrer le vrai Marseille). Les indigènes y refuseront une buvette, car le cantonnier pourrait revenir, y faire couler l'eau, et il ne faut pas rigole(r) avec l'eau, et encore moins avec le pastis. Nota : au vu de la grimpette des loyers dans cette impasse, le nettoyage devrait rapidement suivre comme dans ces rues choyées car arpentées par le cantonnier et où l'eau coule, coule, surtout si un élu ou un ami d'un élu y emménage ! À moins, à moins que l'on veuille maintenir l'exotisme typiquement marseillais de... ce pittoresque site marseillais.
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